De sérieux problèmes persistent en matière d'abattage
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De sérieux problèmes persistent en matière d'abattage
A de rares exceptions près, les animaux destinés à la consommation humaine doivent être saignés vivants.
La perte d'un maximum de sang, chez l'animal, est un élément important pour l'hygiène des aliments, d'où la nécessité d'égorger l'animal alors que son coeur continue à battre.
La plupart des pays obligent que les animaux soient inconscients lors de l'égorgement. En France, cette obligation remonte à 1965.
De façon courante, les volailles sont suspendues sur un rail, la tête vers le bas. Le rail les conduit au dessus d'un bac d'eau : un courant électrique s'établit et fait perdre conscience à l'animal. Il est ensuite saigné.
Le porc est généralement étourdi par l'apposition manuelle d'électrodes sur sa tête. Les bovins sont rendus inconscients par percussion de la boîte crânienne, à l'aide d'un pistolet d'abattage.
Malheureusement, certaines poules relèvent la tête au-dessus des bacs d'eau, et ne reçoivent pas la décharge. Souvent, pour des questions de rentabilité, le personnel des abattoirs est contraint de traiter un grand nombre d'animal à l'heure. De plus, les contrôles dans les abattoirs sont assez rares, notamment en France. Il s'ensuit que les électronarcoses sont couramment mal pratiquées (d'autant que l'animal s'agite). Par suite, il n'est pas rare que les animaux soient égorgés en pleine conscience; ou alors, qu'ils se réveillent avant la fin de la saignée.
Précisons que la loi française autorise à tuer des animaux conscients dans certains cas :
- l'abattage fermier (la viande doit alors être consommée uniquement par le fermier lui-même ou sa famille)
- l'abattage rituel (casher ou halal)
- l'abattage d'urgence (généralement des animaux accidentés, mais les corridas sont assimilées à cette catégorie)
L'abattage rituel pose des problème aigus lors de la fête musulmane de l'Aïd el Kébir, où des personnes, non professionnelles de l'abattage, égorgent elles-mêmes des moutons, souvent fort maladroitement. Les avancées sur ces questions sont difficiles, car elles interférent avec des questions religieuses. Notons cependant que l'abattage halal n'est nullement demandé par le Coran, qu'il relève uniquement de la tradition, que certains pays musulmans (comme le Kenya) ont adopté l'étourdissement des animaux de boucherie, et que des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent à l'intérieur de la communauté musulmane pour demander l'abandon des égorgements d'animaux conscients.
Des problèmes persistent avec les poussins "refusés".
La France compte, chaque année, 45 millions de poussins "refusés". Ces "restes de couvoirs" sont les poussins mâles, les poussins estropiés, ou qui ont éclot en retard. Jusqu'à une date très récente (1997), ces poussins étaient mis à mort de façons très diverses, notamment :
- jetés vivants dans des broyeurs
- mis en sac, puis écrasés par un bulldozer
- versés dans des poubelles, ou dans des cuves, puis pilonnés
- enterrés vivants, jetés dans des décharges, etc...
En France, un décret de 1997 oblige à utiliser des méthodes de mise à mort instantanée, mais la réglementation tarde à être appliquée par tous les couvoirs.
Certains animaux, notamment invertébrés, font l'objet de méthodes particulières de mise à mort... encore plus cruelles que pour les vertébrés. Les cuisses de grenouilles sont ainsi coupées à vif, le reste de l'animal est abandonné, jeté sur un tas de corps mutilés en lente agonie. Les crustacés, quant à eux, sont couramment jetés vivants dans l'eau bouillante...
Arretons cela au moins une fois en semaine.
C'est notre revendication !
Merci de vos suggestions et commentaires
SantéScience
La perte d'un maximum de sang, chez l'animal, est un élément important pour l'hygiène des aliments, d'où la nécessité d'égorger l'animal alors que son coeur continue à battre.
La plupart des pays obligent que les animaux soient inconscients lors de l'égorgement. En France, cette obligation remonte à 1965.
De façon courante, les volailles sont suspendues sur un rail, la tête vers le bas. Le rail les conduit au dessus d'un bac d'eau : un courant électrique s'établit et fait perdre conscience à l'animal. Il est ensuite saigné.
Le porc est généralement étourdi par l'apposition manuelle d'électrodes sur sa tête. Les bovins sont rendus inconscients par percussion de la boîte crânienne, à l'aide d'un pistolet d'abattage.
Malheureusement, certaines poules relèvent la tête au-dessus des bacs d'eau, et ne reçoivent pas la décharge. Souvent, pour des questions de rentabilité, le personnel des abattoirs est contraint de traiter un grand nombre d'animal à l'heure. De plus, les contrôles dans les abattoirs sont assez rares, notamment en France. Il s'ensuit que les électronarcoses sont couramment mal pratiquées (d'autant que l'animal s'agite). Par suite, il n'est pas rare que les animaux soient égorgés en pleine conscience; ou alors, qu'ils se réveillent avant la fin de la saignée.
Précisons que la loi française autorise à tuer des animaux conscients dans certains cas :
- l'abattage fermier (la viande doit alors être consommée uniquement par le fermier lui-même ou sa famille)
- l'abattage rituel (casher ou halal)
- l'abattage d'urgence (généralement des animaux accidentés, mais les corridas sont assimilées à cette catégorie)
L'abattage rituel pose des problème aigus lors de la fête musulmane de l'Aïd el Kébir, où des personnes, non professionnelles de l'abattage, égorgent elles-mêmes des moutons, souvent fort maladroitement. Les avancées sur ces questions sont difficiles, car elles interférent avec des questions religieuses. Notons cependant que l'abattage halal n'est nullement demandé par le Coran, qu'il relève uniquement de la tradition, que certains pays musulmans (comme le Kenya) ont adopté l'étourdissement des animaux de boucherie, et que des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent à l'intérieur de la communauté musulmane pour demander l'abandon des égorgements d'animaux conscients.
Des problèmes persistent avec les poussins "refusés".
La France compte, chaque année, 45 millions de poussins "refusés". Ces "restes de couvoirs" sont les poussins mâles, les poussins estropiés, ou qui ont éclot en retard. Jusqu'à une date très récente (1997), ces poussins étaient mis à mort de façons très diverses, notamment :
- jetés vivants dans des broyeurs
- mis en sac, puis écrasés par un bulldozer
- versés dans des poubelles, ou dans des cuves, puis pilonnés
- enterrés vivants, jetés dans des décharges, etc...
En France, un décret de 1997 oblige à utiliser des méthodes de mise à mort instantanée, mais la réglementation tarde à être appliquée par tous les couvoirs.
Certains animaux, notamment invertébrés, font l'objet de méthodes particulières de mise à mort... encore plus cruelles que pour les vertébrés. Les cuisses de grenouilles sont ainsi coupées à vif, le reste de l'animal est abandonné, jeté sur un tas de corps mutilés en lente agonie. Les crustacés, quant à eux, sont couramment jetés vivants dans l'eau bouillante...
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